Découverte des lieux [PV Maureen]

Une grose valise dans la main gauche, sa présieuse guitare dans la droite, Trinity fit son entrée dans sa nouvelle chambre. Vide. La jeune fille prit le lit situé près de la fênetre, laissant les deux autres libres. Son I-pod sur les oreilles, elle commença à se déhancher tout en rangeant quelques affaires. Le pensionnat était chose nouvelle pour elle, mais elle saurait si habituer... Enfin si ses colocs' n'étaient pas des harpies naturellement. Elle se pinca les lèvres, s'en voulant d'avoir des pensées négatives alors que les colocs' en question n'étaient pas encore là. Toujours sur un rythme endiablé, elle fit le tour du propriétaire. Tout indiqué qu'elle allait se plaire ici!
Trinity sortit un petit ordinateur portable qu'elle installa sur un bureau, rapidement accompagné d'une pile de cds. A chaque chose que la jeune fille sortait de sa valise, elle se sentait encore un peu plus à l'aise. Posant son lecteur audio sur son lit à peine fait, la jeune fille alla se pencher à la fenêtre, histoire d'avoir un vague aperçut du paysage. Pas mal apparament, on voyait circuler un flot d'élèves, et pas mal de jolis garçons.
Elle se retourna vivement en entendant la porte s'ouvrir derrière elle. D'ici quelques secondes, elle ferait face à sa nouvelle colocataire.

L'heure de monter ses affaires était venue pour Maureen. Elle devrait retrouver les lieux qu'elle adorait tant. loin de sa maison, ici elle se sentait libre et elle savait qu'elle pourrait se faire de nouveaux amis. Car ne l'oublions pas, Maureen n'est pas quelqu'un de renfermer et aime discuter avec tous le monde afin de mieux les connaître. C'est pour cette raison, que l'idée de reprendre les cours lui avait redonné confiance. Bref, alors qu'elle venait de quitter le taxi ou était renfemées toutes ses valises. Maureen avait entrepris, chargée comme une mule, de monter les escaliers qui menaient aux dortoirs. Chose qui n'était pas une mince affaire, car quand l'on aime la mode et les strass c'était difficile de faire tout contenir dans une valise. quand on la voyait dans les couloirs, elle tirait une grosse valise qui semblait être pleine à craquée et portait sur elle deux gros sacs de voyages, qu'elle avait pris soin de bien passer en bandoulière pour ne pas tomber sous le poids.

Lorsqu'elle fut face aux escaliers de l'étage, Maureen se décida à laisser sa grosse valise en bas, le temps qu'elle monte ses deux gros sacs. Il ne valait mieux pas dégringoler tous ces escaliers, cela serait mal vu pour la preprise des entraînements que de se faire mal. Bref, elle entreprit son parcours périlleux (lol) et arriva enfin en haut de cet escalier. Ouf elle y était arrivée. Passant une mèche derrière son oreille droit, elle reprit tous ses sacs et continua à tirer sa valise le long d'un couloir. Elle regarda les numéros des diverses portes. Ces derniers passaient devant ses yeux et Maureen arriva enfin devant la porte de la chambre qu'elle devrait partager avec des colocataires. Prenant une bouffée d'inspiration pour se donner du courage, elle veilla avant de toquer à ce que tout soit bien en place, question vêtements que coiffure. Elle voulait bien parraître aux yeux de ses nouvelles colocataires. Aprés quoi, elle toqua à la porte mais n'eut pas de réponses. Tient bizarre, fronçant les sourcils, elle se demanda ce qu'il pouvait bien se passer. Mais elle se décida à tourner la poignée afin de pouvoir rentrer dans la chambre.

Alors que la porte s'ouvrait, Maureen vit pour la première fois sa nouvelle colocataire. Tirant sa valise pour pouvoir refermer derrière elle, elle adressa un sourire à la jeune femme en face d'elle et lui dit avec un ton chaleureux:

"Salut!"

Puis elle se retrouna pour refermer la porte derrière elle. C'est ainsi qu'elle se décida à poser ses affaires sur le lit le plus proche de la porte, qui serait sans nul doute le sien plus tard, et une fois débarassée de tout cela, elle se dirrigea vers la jeune femme et lui tendit sa main:

"Je m'appelle Maureen Cambell"

La politesse était une chose à laquelle Maureen accordait beaucoup d'importance. Et ce fut avec un large sourire qu'elle attendit patiemment la réponse de sa colocatrice.

Trinity fixa ses yeux bleus sur la fille en face d'elle, et se retint à grande peine d'ouvrir la bouche d'un air béat. Cette fille était sublime, et à l’évidence prenait grand soin d’elle. C’était à peine si Trini se maquillait, elle… Elle la regarda avec une surprise non dissimulée, poser ses affaires sur le lit près de la porte. Comment une seule personne pouvait avoir autant de valises ? Voila un mystère que la jeune fille ne comprendrait jamais. Elle trouvait sa propre valise suffisamment grosse, et voila que celles de sa nouvelle colocataire battaient tous les records. Il était sûr que la blonde aurait beaucoup à apprendre de la brune. Non pas qu’elle courait après la mode et les vêtements ultra chics, mais elle regrettait parfois de ne pas être plus attentive à son style vestimentaire. Bien sûr cela n’avait rien de catastrophique, et la jeune fille avait des affaires plutôt sympas, mais on lui avait souvent fait remarquer que les filles à la pointe de la mode plaisaient d’avantage que les filles basiques… Et à voir la fille qui se tenait face à elle, Trinity ne pouvait pas dire le contraire. A l’évidence, elle avait du succès.
Trinity ne put s’empêcher de la détailler des pieds à la tête, et la classa presque immédiatement dans la catégorie pompom girl… Elle ressemblait aux cheerleaders de son ancien lycée, aussi la jeune fille pensait ne pas se tromper. Cependant, son grand sourire et son ton chaleureux lui disaient qu’elle n’était pas la fille superficielle qu’elle semblait être au premier regard. Aussi, quand la jeune fille lui tendit la main, c’est sans la moindre hésitation que Trinity s’avança vers elle, et serra doucement la main de son interlocutrice, qui ne tarda pas à se présenter. Maureen Cambell. A son tour, la petite blonde lui lança un grand sourire, avant de lui dire :

-Trinity Wilcox, ravie de faire ta connaissance ! J’avoue que j’étais assez curieuse de savoir avec qui j’allais passer l’année !

La jeune fille avait le don pour raconter des détails inutiles. Elle n’était pas une grande bavarde, mais avait tendance à en dire trop quand l’anxiété faisait des siennes. Parce que oui, elle était anxieuse, il aurait été idiot de dire le contraire. Trinity n’était pas hyper populaire, ni hyper garce, elle se contentait d’être dans la norme, mais savait que pour certaines filles c’était inconcevable. Aussi elle craignait de tomber dans la même chambre qu’une de ces filles hyper branchée qui ne parle qu’à celles qui l’équivalent… Elle était donc soulagée de constater que Maureen n’était pas de ce genre là.
Machinalement, elle passa une mèche de cheveux derrière son oreille, ne sachant déjà plus quoi dire. Sans s’en rendre compte, ses yeux se détournèrent de la jeune fille, et se posèrent sur les bagages de la jeune fille.

On ne pouvait pas dire que la jeune femme avec qui Maureen allait vivre en colocation était moche, bien au contraire, c'était une jeune femme superbe. Et elle pouvait voir dans son regard que toutes les deux réussiraient sand nul doute à bien s'entendre, et Maureen espérait sincèrement s'en faire une amie. en même temps il n'était pas du tout difficile d'entrer dans le cercle d'amis de la jeune femme. Du momentque l'on est gentil et aimable avec elle, vous pouvez enter dans son cercle d'amis. Quoi qu'il en soit, Maureen fut agréablement surprise de voir que sa colocataire avait un regard si doux. On voyait sur elle qu'elle n'était pas quelqu'un de méchant mais une fille qui semblait calme et posée. La crainte de la jeune Maureen avait été d'avoir dans sa chambre une des membres des Bitchs, parce que si cela avait été le cas, la guerre était assurée, même si ce n'est pas ce qu'elle affectionne le plus. Quoi qu'il en soit, la jeune cheerleader venait de se présenter et ce fut avec un sourire amical qu'elle attendit que sa colocataire lui réponde. Son sourire s'agrandit alors quand elle vit que cette dernière lui lança un grand sourire avant de lui répondre sur le même ton. Trinity Wilcox, Maureen serra la main de son interlocutrice et lui répondit alors de manière assez rapide aprés qu'elle eut terminé sa phrase:

"Merci je suis également ravie de te rencontrer Trinity. Et tu as un trés joli prénom au passage"

Elle continua à sourire et lui relacha sa main. Aprés quoi, la jeune Maureen se dit que Trinity était vraiment quelqu'un de trés intéressant. Puis qu'elle ne semblait pas la juger par rapport à son aspect physique. Mais quand elle lui dit qu'elle avait été curieuse de connaître avec qui elle allait partager la chambre, Maureen la regarda avec ce même air gentil et lui dit sur un ton plaisantin:

"Je ferai en sorte que tu ne sois pas déçue"

Maureen se doutait que Trinity était une nouvelle élève, pour tout dire c'était la première fois qu'elle la voyait. Et c'était naturel chez elle de rassurer les personnes nouvelles. Elle savait ce que cela pouvait faire que de se sentir complètement rejetté parce qu'on ne fait partie d'aucuns groupes et parce qu'on ne connait personnes. Quoi qu'il en soit, Maureen continuait à regarder Trinity qui regardait à présent ses affaires. Détournant son regard, Maureen regarda une nouvelle fois Trinity et lui dit avec un ton faussement sérieux:

"J'en ai peut être trop pris, mais j'adore la mode"

Puis elle esquissa un nouveau sourire, espérant que Trinity aussi adorait cela, ainsi elles pourraient discuter des heures entières de mode. Et puis il fallait dire que Maureen était une véritable pipelette. Quand elle commence à parler c'est difficile de l'arrêter, mais en général ce dont elle peut parler n'est jamais un sujet trop lourd. Quoi qu'il en soit, Maurren était bien décidée à connaître Trinity et qui sait peut être s'en faire une amie, c'est ainsi qu'elle lui demanda :

"Cela fait longtemps que tu es arrivée?"

Trinity détacha son regard des valises de sa camarade, et le reporta sur Maureen, avec un sourire amusé accroché aux lèvres. Trinity n’était pas réellement fan de la mode, mais en discuter une fois de temps à autre n’était pas une idée à exclure, pourquoi pas. Elle avait toujours à apprendre, et la mode était une chose sur laquelle elle avait de cruelles lacunes. Si Trinity se trouvait déjà bien bavarde, quelque chose lui disait que sa colocataire était encore pire, et que les soirées allaient certainement être animées.

La jeune fille ne semblait pas vouloir s’arrêter à de simples présentations, pour le plus grand soulagement de Trinity. La jeune fille ne savait jamais comment établir de nouvelles relations, mais elle ne voulait pas pour autant se contenter d’un simple bonjour. Non, elle voulait apprendre à connaître Maureen, et peut être s’en faire une amie. Passer une année dans la même chambre qu’une parfaite étrangère n’avait rien d’enthousiasmant, et Maureen semblait partager ses vues.

-Ca fait seulement une demie heure que j’ai découvert les lieux ! J’espère que ça ne te dérange, mais j’ai déjà choisit mon lit…

Trinity n’avait aucune envie de s’imposer, même si Maureen avait pris un lit, elle ne voulait pas paraître impolie. Elle avait passé les deux heures précédentes à parcourir le campus de fond en combles, pour connaître un peu mieux les lieux, et ainsi ne pas être complètement perdue. Et elle avait demandé son chemin à tout ceux qu’elle croisait, incapable de trouver la résidence. Et elle s’était trompée de chambres plusieurs fois, à croire que sa maladresse atteignait des sommets depuis son arrivée en Floride.

-Je viens de New York, et emménager à Miami, c’est un peu comme changer de pays… Tout est si différent ici !

Elle ne savait pas si Maureen connaissait NY, mais Trinity, elle, n’avait passé à Miami que très peu de temps. En effet, elle n’était ici que lorsqu’elle allait en vacances chez sa mère, c'est-à-dire peu souvent. Alors rencontrer des jeunes ayant passés leur vie ici était chose nouvelle pour elle. Ici, les jeunes se doraient au soleil, et la plupart venaient de milieux aisés. Certes la jeune fille avait des parents riches, mais elle n’avait pas passé sa jeunesse sur les plages, mais entourée par le bitume. La seule nature qu’elle connaissait, c’était celle de Central Park…

» Maureen Cambell